• Un groupe de premier plan prend des mesures contre les usines de papier, des entreprises qui produisent des articles de revues contrefaits ou de mauvaise qualité et vendent des paternités.
• Le groupe enquêtera en détail sur les usines de papier, y compris leurs spécialités et leurs régions, et améliorera les méthodes de vérification des auteurs.
• Des centaines de milliers de publications papetières polluent la littérature scientifique, selon les estimations.
• Des bailleurs de fonds prestigieux, des éditeurs et des organismes de recherche ont signé une déclaration décrivant un plan en cinq points pour résoudre le problème.
• Le plan comprend l'amélioration de l'éducation et de la sensibilisation, la réalisation de recherches approfondies, l'amélioration des corrections post-publication, le soutien au développement d'outils de vérification et la promotion de la communication entre les groupes abordant le problème.
• Des groupes de travail ont été créés pour mettre en œuvre le plan, l'un se concentrant sur l'étude des usines de papier et un autre sur le développement de ressources pédagogiques.
• Les rapports d'avancement des groupes sont attendus d'ici juin.
• La collaboration avec d'autres initiatives sera cruciale pour avoir un impact significatif contre les usines de papier.
Un groupe de bailleurs de fonds, d'éditeurs et d'organismes de recherche appelé United2Act a lancé une initiative pour résoudre le problème des usines de papier, qui produisent des articles de revues contrefaits ou de mauvaise qualité et vendent des paternités. Le groupe vise à étudier les usines de papier, à améliorer les méthodes de vérification des auteurs et à prendre des mesures contre elles. L'initiative a été créée après un sommet organisé par le Comité d'éthique des publications (COPE) et l'Association internationale des éditeurs scientifiques, techniques et médicaux (STM). Le plan en cinq points du groupe comprend l'amélioration de l'éducation et de la sensibilisation, la conduite de recherches sur les usines de papier, l'amélioration des corrections post-publication, le développement d'outils de vérification d'identité et la promotion de la communication entre les groupes d'édition. Les signataires de l'initiative comprennent le Conseil européen de la recherche et de grands éditeurs comme Elsevier et Springer Nature. Les groupes de travail se réunissent déjà pour prendre des mesures, et des rapports d'avancement seront fournis d'ici juin. D'autres initiatives s'attaquent également au problème, et le groupe United2Act vise à éviter les chevauchements et à se concentrer sur des domaines tels que les articles générés par l'IA qui ne sont pas abordés par d'autres efforts.
United2Act, un groupe composé de bailleurs de fonds, d'éditeurs universitaires et d'organismes de recherche, a lancé une initiative pour lutter contre le problème des usines de papier. Les usines de papier sont des entités qui produisent des articles de revues faux ou de mauvaise qualité et vendent des paternités. Le groupe vise à résoudre ce problème par diverses mesures, notamment en étudiant en détail les usines de papier et en améliorant les méthodes de vérification des auteurs. Leur plan en cinq points comprend l'amélioration de l'éducation et de la sensibilisation, la recherche sur les usines de papier, le soutien aux corrections post-publication, le développement d'outils de vérification d'identité et la promotion de la communication entre les groupes luttant contre ce problème. L'initiative a recueilli le soutien d'organisations prestigieuses telles que le Conseil européen de la recherche et de grands éditeurs comme Elsevier et Wiley.
La prédominance des usines de papier dans la littérature scientifique est un problème de longue date, des estimations suggérant que des centaines de milliers de leurs publications polluent le secteur. Ces usines vendent souvent des paternités sur des articles frauduleux à des chercheurs cherchant à améliorer leurs qualifications. Détecter ces faux articles est un défi, et arrêter les opérations qui les produisent est encore plus difficile. L’émergence d’outils d’intelligence artificielle (IA) générative exacerbe encore le problème, car ils peuvent générer de faux papiers qui échappent aux méthodes de détection actuelles. Les chercheurs reconnaissent que le problème des usines de papier est complexe et en constante évolution. Cependant, ils ne se laissent pas décourager et œuvrent activement à la recherche de solutions. Ils sont encouragés par les progrès réalisés dans la résolution de ce problème.
Les usines de papier sont connues pour fournir aux étudiants des essais, des thèses et d'autres articles académiques pré-écrits qu'ils peuvent faire passer pour leur propre travail. Cette pratique contraire à l’éthique porte atteinte à l’intégrité de l’éducation et dévalorise les efforts des étudiants honnêtes. Les usines de papier sont devenues de plus en plus sophistiquées, utilisant la technologie et d'autres moyens pour garder une longueur d'avance sur la détection. Ils sont conscients des efforts déployés par les autorités pour lutter contre leurs opérations et adaptent continuellement leurs méthodes en conséquence.
Malgré les défis posés par les usines de papier, les chercheurs sont déterminés à trouver des solutions efficaces. Ils sont motivés par l’urgence de maintenir la crédibilité et l’intégrité des systèmes éducatifs. En comprenant les tactiques employées par les usines de papier, les chercheurs peuvent développer des stratégies pour les contrer. Cela implique d'étudier le comportement des usines de papier, de surveiller leurs activités et de partager des informations entre les groupes concernés. L'initiative menée par United2Act est un pas dans la bonne direction, rassemblant les principales parties prenantes pour aborder collectivement le problème des usines de papier et protéger l'intégrité de la recherche universitaire et de l'enseignement.
Source : https://fr.aljinane.org/blog/i/77997867/united2act...