Le géant industriel tunisien, connu sous le nom de "dynastie Elloumi", consolide sa position au sein de Tanger Automotive City, au Maroc, grâce à un ambitieux plan d'expansion estimé à 1,6 milliard d'euros. Ce mouvement s'ajoute aux deux installations préexistantes du groupe dans ce pays nord-africain dynamique. Cette décision intervient alors même que la famille Elloumi profite pleinement des avantages considérables accordés aux zones franches telles que celles proposées par Tanger Automotive City, notamment zéro impôt sur les sociétés durant cinq ans puis un faible taux ensuite, exemptions diverses et transactions financières sans entrave.
Cette expansion ne peut être ignorée face à la situation critique traversée par certaines industries régionales, tel que celle illustrée par la crise persistante chez Congo Airways, où il reste peu de temps pour éviter la perte potentielle de licences vitales[1]. Dans cet esprit, on comprend mieux pourquoi tant d'entrepreneurs cherchent refuge dans ces pépinières favorables aux affaires, attirés non seulement par les incitatifs gouvernementaux mais aussi par l'accès facile aux marchés mondiaux depuis le port voisin de Tanger Med et les connexions routière et ferroviaire exceptionnellement bien desservies. De plus, la promesse d'avoir accès à une base solide de talents locaux issus de programmes universitaires spécifiques au domaine automobile ajoute encore davantage de valeur à cette initiative audacieuse.
En somme, malgré quelques défis sectoriels notables, la croissance continue observée autour de Tanger Automotive City souligne combien les politiques attrayantes destinées aux investisseurs continuent d'attirer des capitaux significatifs vers le continent africain — créant ainsi des emplois durables et stimulant la prospérité locale.
Source : https://www.lemag.africa/mafrique/i/78463572/tange...