La caricature de Coco dans Libération a suscité une vague de réactions haineuses sur les réseaux sociaux. La dessinatrice a voulu dénoncer la famine à Gaza due aux bombardements israéliens et l'absurdité des diktats religieux.
Son humour grinçant n'a pas plu à tous. Coco a reçu des insultes, des menaces de mort et des messages antisémites. Certains faisaient référence à l'attentat de Charlie Hebdo en 2015. Des personnalités politiques, dont la députée LFI Sophia Chikirou, se sont indignées et ont qualifié le dessin "immonde".
Libération a soutenu Coco dans un communiqué, dénonçant les intimidations et la haine. La dessinatrice, sous protection depuis l'attaque de Charlie Hebdo, a remercié ses soutiens. Malgré cela, elle est déterminée à exercer son métier et sa liberté d'expression.
Cette polémique soulève la question des limites de la satire et de la liberté d'expression face aux sujets sensibles. La situation humanitaire dramatique à Gaza mérite d'être dénoncée, mais l'humour et la caricature peuvent blesser. Céder à la pression des intimidations serait une défaite pour la liberté de la presse. Un équilibre délicat dans un contexte de tensions exacerbées.
Source : https://fr.aljinane.org/blog/i/78944598/satire-gri...
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