Orano relance sa production d'uranium au Niger : un redémarrage progressif

Après une interruption de plusieurs mois due au coup d'État militaire de juillet, la filiale du groupe français Orano au Niger, la Somaïr (Société des mines de l'Aïr), a annoncé le redémarrage progressif de son usine de traitement d'uranium le 16 février 2024. Cette reprise d'activité est un signe de normalisation suite aux événements politiques qui ont secoué le pays.

Contexte et enjeux

La reprise des opérations d'Orano au Niger est un sujet de débat important, reflétant les enjeux économiques et les relations entre le Niger et la France. Le coup d'État de juillet 2023 a eu un impact significatif sur les activités d'Orano, entraînant une réduction de la production et une maintenance anticipée de l'usine de Somaïr en raison de l'épuisement des stocks de réactifs chimiques et de la fermeture des frontières.

Implications économiques

Le Niger, qui fournit 4,7% de la production mondiale d'uranium naturel, voit dans l'industrie de l'uranium un secteur économique crucial. La reprise de la production par Orano est donc une étape importante pour l'économie du pays. Orano, qui a récemment retrouvé la rentabilité, est un acteur majeur du cycle du combustible nucléaire et s'efforce de garantir la sécurité d'approvisionnement de ses clients internationaux.

Sécurité et environnement

La sûreté et la sécurité des personnels ainsi que la préservation de l'environnement restent des priorités pour Orano, qui continue de suivre la situation avec attention. Le groupe est également engagé dans la recherche de nouvelles méthodes d'extraction pour réduire les coûts et prévoit des programmes d'exploration et de délinéation pour pérenniser l'approvisionnement.