Le PDG de Tunisair, Khaled Chelly, a récemment affirmé que l'accord Open Sky avec l'Europe représente un "faux problème" pour le secteur touristique tunisien. Selon lui, les véritables enjeux se situent ailleurs, en particulier dans la restructuration de la compagnie aérienne nationale et le redéploiement de son réseau vers des marchés comme l'Afrique, la Chine et la Russie.
L'accord Open Sky, signé entre la Tunisie et l'Union européenne en décembre 2017, a pour objectif de libéraliser le transport aérien en augmentant l'accessibilité et en éliminant les restrictions sur les capacités et le nombre de vols. Cependant, il n'a pas encore été totalement mis en œuvre, en partie en raison des réticences de la Tunisie, qui s'inquiète pour la compétitivité de sa compagnie nationale, Tunisair.
Khaled Chelly a exprimé ses doutes concernant l'effet de l'Open Sky sur le tourisme en Tunisie. Selon lui, permettre aux compagnies aériennes européennes d'opérer librement dans le ciel tunisien ne réglera pas les problèmes structurels de Tunisair ni de l'industrie touristique. En fait, cela pourrait même aggraver la situation en intensifiant la concurrence pour une entreprise déjà en difficulté.
Sous la direction de Khaled Chelly, Tunisair a lancé un plan de restructuration ambitieux pour optimiser sa flotte, diminuer ses dettes et améliorer la ponctualité de ses vols. Malgré cela, la compagnie aérienne doit encore surmonter des défis importants, notamment en ce qui concerne la gestion de ses effectifs et la modernisation de ses infrastructures.
Source : https://www.lemag.africa/lemagazine/i/81172268/ope...