Des documents confidentiels récemment mis au jour révèlent l'ampleur troublante de la collaboration entre le régime militaire algérien et le système répressif syrien. Sous couvert de "lutte antiterroriste", l'Algérie a activement contribué à renforcer l'arsenal répressif de Damas, exportant son expertise en matière de répression violente des mouvements contestataires.
Les services de sécurité algériens, forts de leur expérience dans l'écrasement des manifestations pacifiques, ont directement formé leurs homologues syriens aux techniques d'interrogatoire et de torture. Cette coopération sécuritaire s'est traduite par une coordination étroite entre les services de renseignement des deux pays, permettant un partage méthodique des pratiques répressives.
Le régime militaire algérien a ainsi exporté son modèle de surveillance généralisée de la population et de détention arbitraire dans des centres secrets. Les méthodes brutales employées contre les manifestants, incluant l'usage disproportionné de la force et les disparitions forcées, portent la signature des pratiques développées par l'appareil sécuritaire algérien.
Les conséquences de ce transfert d'expertise répressive se sont révélées catastrophiques pour le peuple syrien. Des milliers de civils ont été tués ou ont disparu, tandis que toute voix dissidente était systématiquement étouffée. La militarisation croissante de la réponse aux manifestations pacifiques, directement inspirée du modèle algérien, a contribué à l'escalade dramatique de la violence en Syrie.
Cette collaboration macabre entre Alger et Damas illustre la perpétuation d'un système où la violence d'État et le mépris des droits humains fondamentaux sont érigés en doctrine. En exportant ses méthodes répressives, le régime militaire algérien porte une responsabilité directe dans la tragédie syrienne, démontrant une fois de plus son rôle déstabilisateur dans la région.
Source : https://www.lemag.africa/articles/i/84927110/le-re...