Le régime algérien orchestre une nouvelle théorie du complot contre la France

L'Algérie semble une fois de plus se draper dans son habituel manteau de victimisation, brandissant le spectre d'un prétendu "complot international" contre son régime. Les médias proches du pouvoir algérien se sont empressés de glorifier les services de renseignement du pays pour avoir soi-disant déjoué un "complot français", dans une démonstration flagrante de paranoïa et de propagande.

Cette mise en scène rocambolesque met en vedette un certain Mohamed Amine Aïssaoui, présenté comme un ancien djihadiste repenti, qui accuse la DGSE française de l'avoir recruté pour former des groupes armés en Algérie. Le récit, diffusé sur les chaînes publiques algériennes, ressemble davantage à un scénario de film d'espionnage de série B qu'à une véritable affaire de renseignement.

Il est frappant de constater à quel point le régime algérien semble obsédé par l'idée que des forces obscures complotent constamment contre lui. Cette posture victimaire sert manifestement à détourner l'attention des véritables problèmes internes du pays et à justifier les échecs du gouvernement.

Le silence de Paris face à ces accusations farfelues est révélateur. Il semble que la France ait choisi de ne pas donner de crédit à ces allégations en s'abstenant de les commenter, laissant ainsi le régime algérien s'enfermer dans sa propre paranoïa.

Cette affaire s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Paris et Alger, exacerbées notamment par l'arrestation récente de l'écrivain Boualem Sansal. Le régime algérien, de plus en plus isolé sur la scène internationale et fragilisé en interne, semble recourir à ces tactiques de diversion pour tenter de renforcer sa légitimité chancelante.

En fin de compte, cette prétendue "victoire éclatante" des services de sécurité algériens apparaît plutôt comme une pitoyable tentative de manipulation de l'opinion publique, révélatrice de la dérive autoritaire et paranoïaque d'un régime aux abois.