En 1984, une découverte inattendue a eu lieu dans les réserves du musée de Besançon : onze portraits sur soie de chefs Aïnous, datant de 1790 et originaires de l'île septentrionale d'Hokkaidō, ont été retrouvés, suscitant un mystère qui perdure encore aujourd'hui. Riki Kato, correspondante à Paris pour le journal Hokkaido Shimbun, a été intriguée par cette énigme et a décidé de mener son enquête pour élucider la manière dont ces œuvres ont pu arriver en France.
Plusieurs pistes ont été envisagées par Kato, notamment l'implication du fils de l'artiste ou d'un missionnaire catholique. Cependant, la théorie la plus plausible serait celle impliquant le frère de l'ancien directeur du musée, connu pour ses voyages en Asie. Malgré ces hypothèses, Riki Kato a confié au Japan Times que le mystère pourrait ne jamais être complètement résolu.
Ces peintures, réalisées par l'artiste Kakizaki Hakyô, représentent une valeur historique et culturelle significative, témoignant de la richesse du patrimoine Aïnou et de l'histoire de l'art japonais. Le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon, où les portraits ont été découverts, est un établissement de renom qui abrite une collection publique française parmi les plus anciennes, et qui, après rénovation, continue de révéler des chefs-d'œuvre longtemps conservés dans ses réserves.
L'histoire des portraits Aïnous de Hokkaido à Besançon reste un sujet fascinant qui allie l'art, l'histoire et le mystère. Elle continue d'attirer l'attention des chercheurs et du public, désireux de comprendre comment ces témoignages d'une culture lointaine ont pu traverser les océans et les siècles pour se retrouver dans une petite ville française.
Source : https://fr.aljinane.org/blog/i/78683353/le-mystere...