Netflix investit 175 millions de dollars entre 2016 et 2022 en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya. L'entreprise mise sur les talents émergents pour produire des contenus originaux locaux et globaux.
Netflix ambitionne de raconter des histoires uniques reflétant la diversité culturelle, linguistique et humaine africaine. Pour y parvenir, l'entreprise accompagne la production du début à la fin, incluant l'écriture, le montage, la formation des équipes locales et le développement des infrastructures nécessaires.
Netflix révolutionne le cinéma africain en encourageant l'innovation et en donnant une visibilité internationale aux films. Toutefois, certains choix créatifs, comme pour la série "La Reine Cléopâtre", suscitent la controverse.
La docufiction sur Cléopâtre, avec une actrice noire dans le rôle-titre, a suscité la controverse en Égypte. Bien que des études suggèrent les origines africaines de la reine, le gouvernement accuse Netflix de déformer l'histoire. Des pétitions et plaintes exigent la censure du film.
La controverse autour de la représentation de Cléopâtre révèle un débat plus large sur l'identité et l'histoire africaines. D'un côté, certains y voient une appropriation afro-centriste de l'héritage égyptien antique. De l'autre, on salue une interprétation osée qui bouscule les conventions.
L'engagement croissant de Netflix en Afrique suscite de l'intérêt. Si la plateforme offre des opportunités aux cinéastes et acteurs du continent, elle devra naviguer entre liberté de création et respect des sensibilités culturelles et historiques. C'est un défi intéressant à suivre pour les amateurs du cinéma.
Source : https://fr.aljinane.org/blog/i/80197325/la-strateg...