Les attaques djihadistes augmentent au Niger et au Mali, ce qui conduit à l'instabilité politique et jette le doute sur la faisabilité des futures élections et le retour au régime civil.
La formation de l'Alliance des États du Sahel (AES) manque de ressources pour résoudre les problèmes de sécurité, et le départ des troupes occidentales a conduit à un niveau surprenant de violence. L'augmentation de la violence est attribuée à la prolifération des groupes armés, y compris ceux hostiles aux juntas. Les deux pays ont conclu des accords militaires avec des forces étrangères, et la transition politique au Mali a été retardée.
La future direction d'Ecowas, en particulier avec le président élu du Sénégal, pourrait influencer la situation. Il est peu probable que les juntas du Mali et du Niger renoncent au pouvoir pendant au moins une autre année, et l'aggravation de l'activité terroriste dans la région souligne les limites de la puissance militaire.
La nécessité d'une pression interne et externe pour rétablir la démocratie est soulignée.
Source : https://www.lemag.africa/lemagazine/i/79318426/dep...