Dans une avancée majeure dans la guerre globale contre le blanchiment d'argent, les Émirats arabes unis font figure de modèle après avoir obtenu gain de cause face au Groupe d'Action Financière (GAFI), tandis que le Kenya et la Namibie rejoignent malheureusement sa fameuse « liste grise ». Alors que les Émirats célèbrent leur départ de cet encadré peu enviable, ils ne relâchent pas pour autant leurs efforts afin de consolider davantage leur positionnement favorable en matière de transparence financière. Parallèlement, le Kenya et la Namibie viennent tout juste d'être signalés pour leurs carences respectives en politique de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme – une situation critique nécessitant impérieusement des correctifs rapides si ces nations veulent regagner la confiance internationale.
Cette actualité revêt une importance capitale car elle témoigne non seulement de l'engagement soutenu des États membres mais aussi de l'exigence grandissante imposée par le GAFI lorsqu'il s'agit de garantir une meilleure gouvernance financière planétaire. Ainsi, bien loin d'être anecdotique, chaque mouvement observé sur ladite liste traduit concrètement les ambitions mondiales vers une coopération toujours plus poussée en matière de supervision financière. D'ailleurs, cela n'épargne personne puisque ni les Emirats Arabes Unis, anciennement perçus comme un havre propice au blanchiment d'argent, ni encore moins le Kenya et la Namibie nouvellement scrutés, ne semblaient épargnés jusqu'à présent.
Aujourd'hui, alors que les Émirats affinent sans cesse leurs outils internes de protection financière — notamment par la création d'autorités spécifiques chargées de combattre activement toute forme de fraude monétaire –, le Kenya ainsi que la Namibie auront fort à faire pour redresser rapidement la barre et rétablir pleinement leur crédibilité internationale. Ils seront tenus de présenter des plans d'actions concrets destinés à corriger les vulnérabilités exposées par le GAFI ; or, compte tenu de l'urgence manifeste, on peut légitimement espérer voir naître très prochainement chez nos homologues kényan et namibien des initiatives fortes capables de restaurer durablement la confiance perdue.
Source : https://www.lemag.africa/mafrique/i/78557535/blanc...