La Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud doit traiter des demandes urgentes avant les élections générales de 2024. Le Parti travailliste et l'Alliance africaine des sociaux-démocrates demandent une intervention en raison de problèmes techniques dans le système d'inscription en ligne de la Commission électorale d'Afrique du Sud (CEI) qui les ont empêchés de participer. Celle-ci s'oppose à ces demandes, affirmant que les parties sont responsables de leurs difficultés. La Cour entendra ces affaires la semaine prochaine et une décision pourrait reporter la date des élections. La CEI a averti que la modification du calendrier rendrait difficile la garantie des élections du 29 mai.
Dans une autre affaire, la Cour entendra l'appel de la CEI contre la décision du Tribunal électoral autorisant l'ancien président Jacob Zuma à se présenter comme candidat du parti uMkhonto Wesizwe (MK), malgré sa condamnation à 15 mois de prison pour outrage au tribunal. Zuma a soumis un avis de dépôt d'une contre-demande, demandant la récusation de six juges impliqués dans son affaire.
Cette affaire aura probablement peu d'impact sur le calendrier des élections, car le visage de Zuma peut rester sur le bulletin de vote même s'il n'est pas éligible. La Cour est confrontée à des décisions difficiles qui pourraient affecter la légitimité des prochaines élections. Le tribunal devra prendre en compte les préoccupations concernant le niveau de formation proposé par la CEI, l'impact des problèmes techniques sur la participation politique et l'interprétation des dispositions constitutionnelles.
Source : https://www.lemag.africa/lemagazine/i/80053865/afr...